LA RÉSURRECTION

Selon le dictionnaire Larousse, il s’agit d’un nom féminin du bas latin resurrectio, et du latin classique resurgere, se relever. Le sens qu’on donne le plus souvent à ce mot est le retour de la mort à la vie.

Si tu n’as pas compris et bien, déjà, ça veut dire que ma phrase (ou concept) d’approche est pourrav.

En gros et pour te la faire courte (je me répète si je veux, c’est mon blog, tu te détend et te rassoie sur ta chaise s’il te plaît), je te parle de résurrection parce que j’ai décidé de ramener ce blog à la vie. En effet, tu ne l’as certainement pas remarqué parce que tu as une vie, mais ce blog n’a pas été alimenté depuis au moins le mois de décembre. J’ai donc pensé qu’afin de le ramener à la vie il était nécessaire de te compter mes aventures durant la période de décembre à mars (t’inquiètes pas, c’est pas si long, il s’est pas passé tant de truc que ça).

 

De plus :

J’ai eu quelques retours de personnes absolument charmantes me disant que c’était plutôt bien ce que j’écrivais ici et sachez que j’en suis absolument ravie et que je vous remercie pour vos gentils commentaires. J’ai toujours beaucoup aimé écrire, même si des fois c’était pas fou (on se souviendra notamment de mon moi de 10 ans et demi qui faisait la lecture d’un roman policier de mon cru a mon papa qui avait assez de patience pour me dire que c’était génial – non Papa, franchement « Inspecteur Juju » ça claque pas, mais alors pas du tout, merci pour ton soutien en revanche).

 

Du coup je me suis dit que c’était peut-être important de vous faire un petit résumé de ces quelques mois de silence radio pour vous compter mes aventures à un mois de rentrer en France.

 

JANVIER : La dépression

 

Bon, c’est peut-être pas le titre le plus folichon de la décennie mais le mois de janvier comme pour beaucoup d’êtres humains sur terre est un mois assez déprimant. Il fait froid, il fait pas beau, il fait nuit à 14h30, t’as l’impression d’être en obésité morbide parce que t’as abusé graaaaave durant les fêtes… toussa toussa quoi.

Sauf qu’à tout ça s’ajoutait pour moi la chaleureuse imminence de mon retour en Ecosse, et donc dire au revoir à ma famille, mes amis, et à la baguette, encore une fois. Surtout à la baguette. (allez-y, renommez-moi Christine Boutade la Reine de la Blague)

Du coup l’envie d’écrire un post sur le blog était moyennement présente, et puis j’avoue que j’avais pas grand chose à raconter.

Beaucoup d’entre nous pensaient pouvoir se reposer pendant ces vacances et puis finalement on ne dort pas tellement, on finit par caler son rythme de sommeil à celui d’un service de nuit. On a beau avoir la plus grande motivation à retourner à la salle de sport, voir que – littéralement – toute l’Ecosse a eu la même bonne résolution que toi et que du coup y’a plus qu’à faire des abdos dans les toilettes de la salle tellement c’est bondé, ben ça n’aide pas le moral.

Et puis c’est un peu le milieu de l’année scolaire, du coup tu fais une espèce de bilan de ton aventure Erasmus, et je dois le reconnaître j’étais déçue. J’en parlerai dans un autre post, si le cœur t’en dis tu pourras aller lire cet article incessamment sous peu, mais munis-toi d’une boisson réconfortante (de type alcoolisée, c’est mieux) ainsi que d’une bonne salade de printemps (de type pizza sur son lit de gras) parce que c’est pas forcément super drôle.

 

FÉVRIER : Solenn et Salsa

 

Au bout d’un mois à me morfondre à base de « la vie cette sale race » et « chais même pas pourquoi je bosse », ou encore « je vais peut-être me réorienter en CAP pizza, parce que c’est réconfortant une pizza », j’avais décidé de me reprendre en main. Ce qui veut dire que pendant une période d’environ trois semaines (très longue cette période dis donc), j’ai bossé comme une malade. Je lisais tous les textes a lire pour mes deux matières en histoire (autant te dire que ça faisait beaucoup de lecture). Je passais des heures à faire des recherches sur le contexte historico-politique des sujets que l’on voyait en cours. J’allais à tous les cours magistraux, j’allais au sport, je mangeais des fruits, etc… Sauf qu’au bout de trois semaines j’étais un peu fatiguée. Mais ce qui m’a achevée c’est de me rendre compte qu’en fait c’est ce qu’on attend de moi en tant qu’étudiante dans cette université. Genre que tous ces efforts là, ben c’est la normalité pour eux.

Et puis est venue la semaine sacrée, communément appelée ‘Reading Week’. Comme son nom ne le laisse pas deviner, il s’agit plus ou moins d’une semaine de vacances. Occasion rêvée donc pour recevoir ma meilleure pote, ma Solenn, cet amour d’individu. Ainsi, nous avons pu visiter la ville d’Edimbourg, manger et boire comme il se doit, et bien sûr, sortir faire la fête comme on le fait si bien (bon en vrai je fais la maline mais on est sorties vraiment qu’un soir parce que le reste du temps on était trop crevées). Nous voilà donc parties un jeudi soir pour aller danser et boire quelques cocktails bien exécutés. Premier arrêt : le Frankenstein. Un bar d’ordinaire ultra sympa, avec une ambiance gothique et décontractée qui te met à l’aise pour bien commencer la soirée. Sauf que la fièvre c’est le samedi soir, et pas le jeudi soir, du coup très très peu de monde dans le bar, donc ambiance un peu morte et donc Solenn et Julie un peu déçues. Mais c’est pas grave car en bonne guide touristique j’ai prévu d’emmener mon acolyte en boîte, à ‘Espionnage’ puisqu’on veut danser avec le démon de minuit. Avant de partir du bar, prise d’une soudaine envie de vérifier que la boîte est bien ouverte le jeudi soir, je m’empare donc de mon téléphone portatif et commence ma petite recherche. Qu’elle ne fut pas ma surprise d’apprendre que la boîte est fermée le jeudi ! OH NAN OHLALALA !

En même temps vu ma qualité de guide touristique bien discount, il fallait s’y attendre.

Du coup, la panique me prend aux tripes, Solenn est dans l’attente, l’expectatif, le suspense est à son comble : Va-t-on oui ou merde trouver un endroit pour danser ce soir ?

Et bien figure-toi que même si mes qualités de guide peuvent en effet être remises en question, mes ressources et ma mémoire en matière d’anecdotes inutiles ont, elles, constitué notre salut. Ainsi donc, me souvenant des déboires d’un copain avec le vigile d’un bar/club non loin du Frankenstein, je décide d’y emmener ma comparse.  Nous voilà arrivées devant le ‘’Boteco Do Brasil’’, nous voilà donc arrivées devant la perspective d’une soirée mémorable.

Les cocktails ne sont pas chers et très bons, la musique est latino, les gens sourient, dansent, s’éclatent. C’est parfait, pense-je (ne remets pas en question cette utilisation du verbe « penser » associé au pronom personnel « je », je n’ai pas de justification à proprement parler, juste que ça me fait rire). Nous allons pouvoir nous déhancher, et c’est ce que nous faisons. Tout à coup un Espagnol sauvage apparaît et me propose de m’apprendre la salsa. De mon plus bel accent espagnol je lui réponds « Si » (bon ça va c’était pas trop dur à dire aye), et me voilà partie pour lui marcher sur les pieds pendant 2H30. Solenn trouve elle aussi un cavalier, et nous dansons, rions jusqu’à très tard (ou très tôt, ça dépend comment tu vois les choses).

Bilan de la soirée : on a quand même réussi à caser des « Vamos a la playa », « Vamos a bailar » et « me gusta la noche ». On a jamais fait espagnol à l’école donc on salue la performance svp.

Bilan du mois : trop crevée/occupée/devant la Casa De Papel/en train de manger pour écrire un post sur le blog.

 

 

MARS : Grève vs. Les Essays du Satan

 

Après la ‘Reading Week’ vient le temps de retourner en cours.

Ah non. Non, non, pardon en fait les enseignants ont fait grève.

 

Bon bah du coup, les vacances continuent ?

 

ET BAH NAN. HAHA.

 

En effet il ne te reste plus que trois semaines pour écrire trois essays de 3000 et 2500 respectivement. Sur des sujets qui t’inspirent bien évidemment beaucoup plus que la perspective de binge-watcher Brooklyn 99, ou de te perdre sur youtube (non vraiment faudrait instaurer des campagnes préventives contre l’abus de youtube, c’est vraiment traître comme truc, genre d’un coup tu passes de 23h à 4h du mat, comme ça en 10min…). Donc pas vraiment le temps de penser à écrire un article, puisque tu dois comparer les mesures progressistes à celles du New Deal, ou encore démontrer en quoi l’authenticité joue un grand rôle dans les œuvres littéraires étudiées.

Et puis comme d’habitude, même si c’est la 57648eme fois que tu dois rendre un truc avec une date butoir, tu t’y prends EVIDEMMENT, le plus tard possible.

(bon j’ai tout rendu dans les temps, j’ai eu des notes allant de correcte à « putain mais je t’assure je veux me prosterner aux pieds de la prof omg je l’aime »)

 

Voici donc un court résumé de mes aventures mensuelles à Edimbourg depuis le mois de janvier. J’ai choisit les moments les plus marquants pour moi, même si j’ai certainement dû en oublier (rappelle-toi que je ne retiens que les anecdotes inutiles).

Au prochain épisode je parlerai très certainement de mon road trip jusqu’au Loch Ness avec mon frère parce que j’en reviens juste et qu’il faut que j’aille ranger ma cuisine qui sent la mort.

À LA REVOYURE.

6 commentaires sur “LA RÉSURRECTION

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  1. Que c’est bon de retrouve ton humour dont je m’étais déjà délectée lors de notre dernier séjour chez papi mamie (enfin ton papi et ta mamie !) C’est chouette tout ça, continues Julie et bon courage pour la suite !

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