2 months anniversary- Top 5 Miss

Bienvenue dans cette partie 2 du top 5 Hit or Miss des trucs relatifs à ma vie à Edimbourg.

Laisse-moi tout d’abord mettre au clair en quoi consiste ce post précis.

Oui ça va bitcher un peu.

Oui y’a quelques trucs nuls à Edimbourg.

Oui aucune liste n’est exhaustive.

Peut-on qualifier ceci d’une mise au clair ? Probablement pas.

Au pire on s’en fout, donc on commence la liste et on arrête d’écrire pour ne rien dire.

 

• Les Freshers.

 

Pu**in de Bor**l de m****.

 

J’aurai pu m’arrêter là, mais étant donné que je suis disposée à donner une description plus précise de ce que sont les Freshers, continue de lire.

Un Fresher c’est donc un mec/ meuf de première année (ou pas aye) qui est donc présent et frais (bon plus trop passé une certaine heure) pour faire vivre un véritable enfer à la petite mamie aigrie qui se cache en toi, et ça pendant toute la semaine qui précède la rentrée.

Le premier but du Fresher est de se mettre une bonne race bien sale, c’est-à-dire de boire à outrance. Mais genre le summum de l’outrance quoi. Si toi t’essayes de suivre en général tu frôles le comma éthylique. Bon, eux aussi en fait.

Le deuxième but du Fresher est de finir en boîte complètement déchiré.

Le troisième but du Fresher est de faire un maximum de bruit, peu importe si c’est complètement insupportable pour les pauvres âmes qui constituent son environnement.

Le but final du Fresher est de tenter de remporter une sorte de championnat inconscient de celui qui réussira à tenir plus d’une semaine comme ça.

 

Donc :

• Enfile-toi une bouteille de whisky en vitesse (sans reflux, stp, c’est malaisant merci).
• Pars en boîte avec un groupe de gens aussi pétés que toi.
• Essaye de pas te battre avec le vigile.
• Reste jusqu’à la fermeture et dépense toutes économies en boissons approximatives. Tu peux même vendre ta famille et tes enfants pour payer tout ça si tu veux. C’est pas grave, au moins tu te seras bien amusé.
• Rentre en titubant.
• Une fois arrivé dans ton appart, invite des gens pour un after alors que plus de la moitié de tes colocs dors déjà.
• Claque bien toutes les portes, parce que sinon tu risques de pas réveiller complètement ces ignorants qui dorment à 4h du mat (comportement complètement illogique selon toi et ton taux d’alcoolémie).
• Puis vers 8h du mat, vas comater devant la première saison de Narcos dans ta chambre, mais attention, avec le son à fond.

Voilà, tu es maintenant un authentique Fresher.

On adore.

 

• La circulation

 

Qui est responsable du code de la route en Ecosse svp ?

Sache, jeune piéton, que non, tu ne traverses pas. JAMAIS. Tu es condamné à rester sur ce côté de la rue. ‘’Mais y’a un passage piéton là ? Du coup je peux traverser non ? Le piéton est prioritaire de toute façon’’. MAIS TAIS-TOI MALHEUREUX. Qu’as-tu dis là ? Le piéton est prioritaire ? OH HELL NO.

Bon, Paris c’est pas beaucoup mieux me diras-tu. Toutefois à Paris, Mesdames et Messieurs, les feux pour piétons passent régulièrement au vert dans le but de laisser traverser ces pauvres gens.

À Edimbourg, tu as le temps de finir tes études, fonder une famille, et prendre ta retraite avant que le feu t’autorise à traverser (Non, arrête tout de suite ce regard circonspect, je n’exagère pas, jamais, c’est mal me connaître).

Si dans un accès de témérité, tu as l’idée saugrenue de traverser alors qu’une voiture arrive, ladite voiture risque très souvent d’accélérer pour te faire flipper un peu ta race et te faire comprendre QUE T’ES PAS PRIORITAIRE DU COUP, BOUGE TON CUL DE LA ROUTE.

Alors oui les Ecossais ne t’insultent pas comme à Paris. Non eux ils accélèrent et manquent de te tailler un short.

Donc bref, si tu tiens à la vie, ne traverse pas à Edimbourg.

 

• Le taux de change

Le pire traître de ma vie.

‘’Oh mais ce haut est à 23£, ça paaasse.’’. Non. Non, non, non. Ça ne passe pas. 23£ c’est presque 30€ en fait.

Du coup on évite le shopping, donc de passer devant Primark, urban outifitters, topshop et enfin on évite les pauses café/ chocolat au starbuck.

 

Et vu l’état de tes finances, tu ferais mieux de garder ces 23£ pour pouvoir t’acheter à manger.

Mais bon ça va si c’est pour payer Papa Johns aussi connu sous le nom de ‘la fameuse pizza du vendredi soir’.

Oui, d’accord c’est pour te consoler du fait qu’il fait -15 degrés (en vrai non, mais c’est 5 degrés ressentis -15, c’est tout) et que le soleil se couche à 15h30.

 

Et arrête de renvoyer la faute sur François Fillon, le pauvre il a déjà des sourcils du turfu, tu vas pas en plus lui reprocher de voler l’argent publique (François rend l’argent stp, j’en ai besoin).

 

 

4 – Les essays

 

Oui bon ben chacun son truc, hein. En Ecosse y’a les essays, en France on a les dissertations.

Bah c’est le même principe.

Tu choisis un sujet que tu maîtrises pas du tout.

T’as un délai de 3 semaines pour le faire mais comme d’habitude tu t’y prends les trois jours avant la date limite.

En plus tu sais pas trop quoi écrire donc t’essayes de gratter des mots pour atteindre le nombre minimum avec du blabla. Bon après tu maîtrise pas forcément assez l’anglais pour ce faire. Et puis l’anglais c’est clair, net et précis, ça va droit au but, donc c’est un peu compliqué pour toi de parler pour ne rien dire, chose qui se trouve être un art très bien maîtrisé chez les Francophones.

Tu trouveras également la problématique du plagiat : t’as pas intérêt à copier directement de wikipedia. Non. Tu risques la guillotine sinon.

Bon ok, peut-être pas la guillotine, mais au moins des poursuites judiciaires et probablement que tu vas finir à Guantanamo vu tous les papiers affirmant que c’est ton propre travail et que tu n’as rien copié qu’ils te font signer.

Donc évite de mettre trop de citations.

Et évite de paraphraser.

En gros réfléchis par toi-même et fais tes propres recherches.

Bref t’es dans le caca de l’extrême.

 

• L’absence de raclette

 

Alors on me dira peut-être que la raclette c’est pas vraiment essentiel en Ecosse et que plutôt que de parler de raclette je ferai peut-être mieux d’aller faire du sport à la salle. On me dira aussi ‘’oui dis donc, ce dernier point fait un peu comme si t’avais rien d’autre de négatif à dire sur Edimbourg, du coup tu trouves un truc bien bidon pour finir ton top 5 à deux balles, là.’’.

Mais étant donné que j’ai beaucoup de répartie, je répondrai certainement un magnifique  »euh… alors… donc… OH ET PUIS MERDE, HEIN, ÇA VA C’EST BON. »

Tout simplement parce que voilà, on est en Novembre. Il fait super froid. ET JE N’AI TOUJOURS PAS MANGÉ LA PREMIÈRE RACLETTE DE LA SAISON. DONC EN EFFET, MESSIEURS-DAMES, C’EST UN COUP DE GUEULE.

Bon. Restons calme. Je vais me contenter de manger de la salade et de pleurer toutes les larmes de mon corps.

C’est pas grave.

Enfin un peu.

Quand même.

Déconnons pas avec la raclette sacrée.

 

(Que celui qui trouve un restau qui fait de la raclette à Edimbourg me contacte, il aura ma vie sur la conscience)

 

 

Voici donc la conclusion de mon top 5 des hit or miss à Edimbourg, recommandations que je ferai passer à la mairie de cette charmante ville : interdisez de boire aux Freshers (du coup on perd un peu de vue le but de la Fresehrs’week mais balek) ; conduisez à la Parisienne, c’est bien moins dangereux (c’est une boutade, ne faites pas ça, sinon on est tous foutus) ; passez à l’euro, comme ça on a pas de faux espoirs quand on voit les prix ; demandez seulement des QCM avec accès au cours autorisé, les essays c’est surfait ; instaurez une journée nationale de la raclette svp, j’en peux plus.